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DOCUMENTS.
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Fl échelles, Robert Guérin, Henri Legrand et autres associés, comédiens ordinaires 4du Roi, d'autre part, par laquelle iceux comédiens auroient été condamnés payer auxdits maîtres à raison de soixante sols par chacune journée qu'ils avoient représenté ou représente-roient comédies en la ville de Paris, hors dudit hôtel de Bourgogne, avec laquelle sentence sont un avertissement et un inventaire de production fait par lesdits maitres pour parvenir à ladite sentence.
1622. 4 mars. — Sentence du Châtelet contre Étienne Robin. (Voir au 13 octobre 1621.)
1624. 14 février. — Procédures contre Nicolas Guéru, jardinier des jardins du château du Louvre, et Laurent Hubault qui se disoient prince et lieutenant des Sots. Six pièces : la première desquelles est une sentence * rendue au Châtelet le 14e février 1624 entre lesdits maitres, d'une part, et lesdits Nicolas Guern et Hubault, d'autre part, par laquelle entre autres choses est dit qu'iceux Guéru et Hubault sont déboutés de l'effet et entérinement des lettres qu'ils avoient obtenues de Sa Majesté, que défenses leur sont faites à l'avenir de se dire et qualifier prince et lieutenant de la Sottise, comme aussi défenses sont faites auxdits maîtres de l'hôtel de Bourgogne de permettre d'être représenté sur le théâtre dudit hôtel aucunes comédies qui contre viendroient à la civilité et honnêteté, à peine d'en répondre en leurs propres et privés noms. — La deuxième est un arrêt de la cour de Parlement, en date du 56 septembre 1624, par lequel l'appel interjeté deladite sentence est mis au néant et ordonné qu'icelle sera exécutée, nonobstant opposition ou exploits quelconques. — La troisième est aussi un arrêt du Parlement, en date du 7e décembre 1627, par lequel ledit Guéru est débouté de l'entérinement des lettres par lui reçues et ordonne qu'icelle sentence du 14e février 1624 sortira son plain et entier effet, et auroit été ledit Guéru condamné ès dépens. — Les quatrième et cinquième sont des expéditions de ladite sentence et la sixième un autre arrêt de la cour de Parlement, daté du 29* janvier 1628, par lequel la Gour, sans s'arrêter aux lettres obtenues par ledit Guéru, avoir ordonné que ladite sentence du 14e février 1624 sortira son plain et entier effet. (Voir au 31 janvier 1629.)
1624. 3 septembre. — Sentence duChatelet renouvelant les défenses du 4 février 1611 de faire insolences aux portes dudit hôtel de Bour* gognue, et quittance des jurés-trompettes du Roi du 28 septembre de la somme de 15 livres pour avoir crié et publié lesdites défenses.
1624. 5 septembre. — Arrêt du Parlement contre Nicolas Guéru et Hubault. (Voir au 14 février 1624).
1625. 7 janvier. —Sentence du Châtelet par laquelle est ordonné que lesdits maitres pourront faire ouverture de l'hôtel de Bourgogne les jours ouvrables à telle heure que bon leur semblera, et les dimanches et fêtes ne pourront qu'à trois heures.
1625.3 août.— Trois baux faits aur comédiens du prince d'Orange,
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